Comme tous les ans à la fin du mois de juillet, la fête du goémon se déroule dans le cadre magnifique du site de Kernod à Esquibien. Une façon de perpétuer une des activités du siècle dernier, comme le décrit Pierre Jakez Hélias dans le texte suivant : Le mois de septembre a passé, voilà octobre en marche. On s'occupe à ouvrir la terre pour semer le grain dans le même temps que les oiseaux font leur mue. Naguère, en cette période, j'allais voir les fours à brûler le goémon qui dégageaient leur fumée tout au long de la côte, depuis Penhors… … jusqu'à Audierne. Une fumée épaisse, lourde, jaunâtre,...
Ci-dessous un petit texte de Pierre Mac Orlan(*) tiré de son roman "A bord de l'Etoile Matutine". Une petite histoire de pilleurs d'épaves que Mac Orlan appelle "naufrageurs", mais il semble que ses personnages ressemblent davantage à des pilleurs d'épaves qu'à des naufrageurs. "Mon père exerçait la profession de naufrageur et c'est lui qui m'enseigna les rudiments de son métier. Nous habitions une maisonnette assez simple en forme de crabe, à moitié enfouie dans les roches, au bord de la mer, à l'extrême pointe de la Bretagne. Notre métier consistait à recueillir les épaves que la mer venait déposer...
Il serait bien dommage de passer des vacances en Guyane sans remonter (ou descendre) le Maroni. Pendant 6 jours et 5 nuits, cette petite escapade au parfum d'aventure vous mènera de Saint Laurent du Maroni à Maripasoula au fin fond de la Guyane. Pas d'hôtel trois étoiles sur le chemin : vous dormirez dans votre hamac dans des villages, tantôt sur la rive française, tantôt sur la rive du Suriname. La toilette se fait dans le fleuve. Le long du Maroni, outre les Amérindiens, vivent les descendants des esclaves marrons échappés aux XVIIIe et XIXe siècles des plantations de la Guyane hollandaise. On...
Un petit diaporama PPS sur les Îles Sous Le Vent en Polynésie Française. C'est dans le petit village ci-dessous (Tapuamu à Tahaa) que j'ai passé les 8 de mes 9 années polynésiennes (tout au fond Bora Bora). A l'époque, pas d'électricité, ni de route, pas toujours de l'eau. Sur le motu "Tau Tau", (l'îlot corallien) en face, tous les villages des alentours se réunissaient pour les fêtes importantes. Les festivités du nouvel an duraient plusieurs jours autour des tamaras (repas polynésiens avec le four traditionnel), accompagnés de chants et de danses. Le weekend et les vacances, on se retrouvait...