Entre 1852 et 1953, environ 70 000 condamnés seront passés dans les camps implantés sur le territoire du département. Partis de Saint-Martin-de-Ré, ils embarquent sur le "La Martinière" et arrivent à Saint-Laurent-du-Maroni après 14 jours de mer. Toute la population de la ville assistait au débarquement des bagnards qui se dirigeaient, dès leur arrivée, vers le Camp de la Transportation. En regardant ces cases alignées, on ne peut s'empêcher de penser aux films sur les camps de déportation de la seconde guerre mondiale. Les passages en italique sont extraits du livre : "La guillotine sèche, histoire...
Saint-Laurent-du-Maroni, située 253 km à l'ouest de Cayenne, un peu derrière l'embouchure du Maroni, est la deuxième ville de Guyane. Saint-Laurent-du-Maroni est né du bagne le 21 février 1858, inaugurée par l'Amiral Auguste Laurent Baudin, qui donne son nom à la ville. Tous les condamnés venant de la France débarquaient d'abord à Saint-Laurent et étaient ensuite divisés entre les différents camps et pénitenciers de la Guyane. En face, au Suriname, se trouve la ville d'Albina, avec laquelle les échanges sont très actifs par pirogues. La commune s'étend sur 483.000 hectares et compte environ 33...
C’est tout au bout de la Bretagne, à quelque centaines de mètres de la Pointe du Van, grâce à l’effort conjoint des élus et des habitants du coin, l’association “Cap Sur Les Moulins”, montée il y a près de 10 ans, vient d'ériger un nouveau moulin d'un type un peu particulier. C'est un moulin dit "moulin chandelier", ou "moulin kandelour" comme on l'appelle ici. Sur les moulins à vent traditionnels, on fait tourner le toit en fonction des vents. Ici, c'est tout le corps du moulin qui pivote sur une assise en maçonnerie. L’association “Cap Sur Les Moulins”, http://www.moulindekeriolet.com/association.php...
Située à environ 130 kilomètres de Cayenne, en direction de St Laurent du Maroni, la commune d’Iracoubo, implantée au bord du fleuve portant le même nom, est une petite ville d'environ 2 000 habitants. C'est la patrie de Michel Lohier, né le 24 janvier 1891 et décédé le 1er novembre 1973, auteur Guyanais qui publie en créole, puis en français, les contes et légendes que lui avait relatés sa grand-mère et tous les doyens de la commune. Mais Iracoubo est surtout connue en Guyane grâce à son église, classée monument historique depuis 1978. La commune ne compte pas sur son territoire de vestiges de...